Zarya Laguna | La Reine des Pirates ce s'ra moi !

Caractéristiques physiques
Physiquement, il y a deux écoles chez les pirates. Tout d'abord ceux qui, sous prétexte qu'ils sont pirates s'habillent avec tout ce qui leur passe sous la main en faisant de leur apparence le cadet de leur soucis, et puis il y a les pirates comme Zarya. Toute son apparence passe par sa tenue vestimentaire, si elle peut être bien habillée, en imposer ainsi et EN PLUS provoquer les pauvres nobles qui détestent les pirates en s'habillant d'une façon similaire à la leur, est-ce qu'elle va se gêner ? Certainement pas. Toute de rouge et de noir, l'élément le plus important dans l'apparence de Zarya n'est autre qu'un long manteau qu'elle porte en toute circonstance, peu importe l'heure, la météo ou même la saison. En de trop grosses chaleur ou selon son envie, celui-ci est simplement posé sur ses épaules en accompagnant à merveille le reste de sa tenue qui se compose souvent d'un haut sans manches plus ou moins court.


Taille/Corpulence
Haute d'un mètre cinquante-cinq et ne pesant pas plus de quarante-cinq kilos, Zarya est loin d'être une personne à la silhouette imposante. Elle est plutôt petite et relativement fine malgré des muscles légèrement dessinés qui démontrent qu'elle se maintient en forme. Elle n'en reste pas moins forte, pouvant soulever des charges lourdes et frapper bien plus fort qu'on pourrait le croire. Malgré sa petite taille, son caractère et son visage peuvent faire d'elle une personne intimidante simplement en levant la tête pour regarder une personne plus grande droit dans les yeux sans sourciller.


Couleur des cheveux
Les cheveux de Zarya sont d'un noir le plus intense qui soit, dénonçant l'absence de toute couleur possible et absorbant chaque rayon de lumière tel un trou noir sans en laisser un éclat s'échapper.


Couleur des yeux
La signature physique de la pirate n'est autre que ses yeux pour le moins originaux. D'une couleur des plus rares pour des yeux, les iris de Zarya sont d'un rouge intense.



Aime/déteste
Ce que Zarya aime par dessus tout, c'est la liberté. C'est d'ailleurs ce qui l'a poussée à suivre la voie de la piraterie. Pas l'argent, pas le crime, la liberté. Suite à ça, il y a purement et simplement la notoriété, en tant que future reine des Pirates, elle se doit bien d'aimer la notoriété et la célébrité qui iront de pair. Quoi de plus satisfaisant de voir sa tête sur une affiche de recherche accompagnée d'une grosse somme ? Ensuite, elle aime tout ce qui rend sa vie intéressante et palpitante, la nourriture, l'alcool, la bagarre, l'adrénaline... Et surtout, son équipage.

Il n'y a en revanche pas grand chose que la pirate n'aime pas, mais ce qu'elle n'aime pas... Elle ne l'aime vraiment pas. Elle le hait d'une force incommensurable. Et ce que Zarya hait par dessus tout, c'est la noblesse. Toute la noblesse. Du concept de noblesse jusqu'aux nobles eux-mêmes. Étrangement pour une pirate, Zarya n'aime pas... L'argent. Attention, elle reste une pirate, de ce fait elle ne refusera jamais un trésor et partira avec plaisir à l'aventure pour en chercher ou bien récupérer du butin. Mais pour elle, l'argent est la source de la plupart des problèmes et conflits de ce monde, bien que ça ne change malheureusement pas le fait qu'elle en a besoin.


Qualités ou défauts
Un peu arrogante sur les bords quand elle n'apprécie pas quelqu'un, Zarya est aussi une personne impulsive qui se trouve très facilement irritée au point de vouloir détruire sur le champ ce qui l'énerve. Elle en est un peu imprudente et se montre très rancunière. C'est de fait une personne très obstinée qui ne lâchera jamais ce qu'elle veut faire, peu importe à quel point la situation devient désastreuse.

Zarya est avant tout ambitieuse. C'est le moindre des prérequis pour devenir la pirate la plus reconnue et influente de tous les cieux. Elle est dotée d'un courage qui va de pair avec son ambition, quelque soit le danger, quel que soit l'ennemi et quelle que soit la peur, elle va à l'affront sans jamais fléchir. Cependant, elle ne fonce pas tête baissée pour autant, la pirate est une personne très calculatrice et observatrice qui tente généralement de mettre toutes les chances de son côté avant d'agir. C'est aussi une capitaine très loyale envers les membres de son équipage, selon elle, ceux qui la suivent placent leur confiance en elle et méritent encore plus de confiance de sa part en retour. Mais elle n'est pas stupide pour autant et ne tolère absolument pas la trahison.


Description psychologique
L'entièreté de l'être de Zarya se base sur une seule chose : la liberté. Éprise de liberté et plutôt sûre d'elle, la pirate aime la liberté dans toute sa splendeur et tous les sens du terme. Zarya va où elle veut, elle fait tout ce qu'elle veut et prend ce qu'elle veut. Les conséquences ? Quelle pirate aurait peur d'une bagarre, d'une course-poursuite ou d'être encore plus recherchée ? Aux yeux de Zarya, ça revient à faire tout ce dont elle a envie et se faire récompenser pour ça.

Faut-il préciser qu'elle aime l'adrénaline ? Après tout, une vie de criminel quel qu'il soit c'est forcément bourré d'action et d'adrénaline, et en plus de la liberté et la célébrité, ce qui a poussé Zarya a quitter son début de vie noble, c'est l'ennui. Pour elle, une vie qui rentre dans les codes et qui respecte la loi n'est autre qu'une vie ennuyante. Quel est l'intérêt de vivre une vie monotone et de routine qui n'est même pas un peu palpitante ? Les criminels ont tout compris et ils sont servit. À titre d'exemple, si la femme avait le choix entre vivre sa vie de pirate palpitante et mourir à 25 ans ou bien vivre une vie ennuyante de noble pour mourir à 100 ans, elle embarquerait sans hésiter dans une caravelle. Oh, c'est précisément ce qu'elle a fait.

Selon elle, Zarya n'est ni bonne ni mauvaise. Elle pense même que tout le monde devrait vivre ainsi, à faire simplement ce qui lui plaît. Elle détruit ceux qui veulent se mettre en travers de son chemin, tue ceux qui le méritent, vole ce qu'elle veut avoir mais elle a tout de même une dignité et de l'humanité. Mettre un village à feu et à sang pour le piller en tuant des tas d'innocents ne l'intéresse pas, c'est même une idée qui la répugne, tout comme l'idée de dépouiller quelqu'un gratuitement. Zarya prend ce dont elle a besoin, pas forcément tout ce qu'elle voit.

Malgré que sa vie soit son aire de jeu et qu'elle prenne la plupart des situations avec le sourire et une confiance sans égale, plus proche de l'arrogance quand elle doit démontrer sa puissance, si quelqu'un s'attire le courroux de la femme, il peut considérer d'office qu'il est foutu. Elle ne traquera pas forcément quelqu'un qui l'a énervée, à moins qu'il se soit attiré toute sa haine en tuant un membre de son équipage, mais elle n'oublie pas sa rancune. Sans forcément le traquer, si elle doit faire payer à quelqu'un, elle le fera quand leurs routes se recroiseront même si ça prend des années.

Enfin, les humains qu'elle apprécie découvrent quelqu'un d'agréable en la personne de Zarya. Joviale, curieuse, à l'écoute, toujours prête à passer du temps avec ses amis ou simplement partager un repas ou un verre, on en oublierait presque qu'elle est une criminelle. 

Histoire
« Maintenant crache le morceau. Tu es Marina Bonny, n'est-ce pas ? »

Une cellule humide avec pour seuls compagnons des rats venus me rendre visite derrière les barreaux, des chaînes attachés aux poignets me laissant à peine assez de mobilité pour atteindre le morceau de pain rassis posé à côté d'un bol crasseux rempli d'une soupe sans goût plutôt semblable à de l'eau chaude, une planche en bois maintenue au mur par d'autres chaînes en guise de lit déjà peu confortable alors que j'étais assis dessus... Le visage en grande partie recouvert par mes cheveux décoiffés laissant à peine apparaître mes yeux ainsi que mes bleus et quelques traces de sang. Aussi dévêtue que possible pour être sûre que je ne cache aucune arme, tout ce que j'étais autorisée à porter n'étaient que les mêmes sous-vêtements depuis des jours. Physiquement, j'étais au plus bas. Mais cette question posée par l'homme du bon côté des barreaux parvint à me faire rire.

« Marina Bonny... Ça fait bien longtemps que j'ai pas entendue ce nom. Je l'avais presque oublié.
— Ne te moque pas de moi, pirate. La famille Bonny veut peut-être te retrouver en vie mais je peux très bien t'y ramener salement amochée. Et je ne te parle même pas du gouvernement qui sera satisfait rien qu'en récupérant ta tête. Tu n'es pas en position de force.
— Dans ce cas à quoi sert cet interrogatoire ?
— Les Bonny cherchent leur fille Marina depuis plus de dix ans maintenant, et la récompense ne fait qu'augmenter. Mais si tu ne me sers à rien je peux tout aussi bien te tuer. »

Dix ans... C'est fou ce que je temps passe vite. La simple écoute de cet ancien nom me ramenait tout droit dans mon enfance sur Alryon. Une pirate née chez des nobles, c'est plutôt cocasse n'est-ce pas ? Si ma mémoire ne me joue pas des tours, ma chambre était paradisiaque. Tout dans des tons blancs et bleus à l'opposé total des couleurs qui me symbolisent aujourd'hui, un lit à baldaquin prenant un espace à lui tout seul au milieu de la pièce sans manger toute la place tant la chambre était grande, des tapis luxueux et autres sofas se mariant parfaitement aux rideaux frisés. Tout le luxe qui peut être offert à une enfant dans toute sa splendeur. J'avais des parents aimants, des servants et des amis aussi faux que toute cette noblesse. Maintenant, quand je ne suis pas dans une cellule, je n'ai pas de parents ni de servants mais un équipage. Et même au bord de la mort, j'affirme toujours que c'est bien mieux.

« Alors tue moi. Marina est morte depuis longtemps déjà. Sa famille peut la chercher autant que le gouvernement recherche Zarya Laguna. »

Je marquais une courte pause à cet instant pour fixer l'homme droit dans les yeux de toute ma détermination alors que mon fessier quittait cette planche en bois miteuse.

« Peu importe laquelle vous cherchez, personne ne m'aura vivante. »

Ça semblait clair à ses yeux que j'étais cette chère Marina mais le doute semblait quand-même s'installer. Et dire que ce type m'avait capturé bêtement en échange de l'un des miens... Qui aurait crû qu'il visait en réalité celle que j'étais avant ?

« En effet, depuis tout ce temps on pourrait croire que Marina est morte, pas qu'elle est devenue pirate. Satisfait plutôt ma curiosité, quel type de noble choisi cette voie ? »

Quel type de noble choisi cette voie ? C'est une question plutôt facile à répondre quand on réfléchit deux minutes et qu'on arrête de bêtement jouer à l'aveugle. J'avais tout, j'ai grandit dans ce cadre qui semblait agréable et heureux, et en réalité je l'étais. Heureuse. Mais un bonheur stupide et basé sur des conflits remplis de messes basses et de coups dans le dos. Je voyais tous les jours des personnes différentes dans notre demeure, dans mes idées d'enfant, mes parents avaient juste énormément d'amis, tellement d'amis que je ne pouvais pas retenir tous leurs noms et qu'il fallait les inviter en petit comité pour tous les voir. Je n'écoutais même pas leurs discussions, mais tout s'est chamboulé quand je me suis mise à le faire avec l'âge. Ce temps qu'ils passaient ensemble n'était rien d'autre que des faux sourires, des commérages et de l'infiltration dans la vie personnelle pour en déceler toutes les faiblesses. Je détruisait les enfants des invités aux échecs juste à côté des parents avant même de comprendre que les miens jouaient à peu près au même jeu avec beaucoup moins de convivialité. La noblesse n'était, n'est et ne sera jamais rien de plus. Côtoyer ses voisins pour déplacer petit à petit ses pions et faire tomber les autres.

« On ne choisit pas ses origines. Les nobles sont faux. Ils font les belles gueules mais misent tout sur la règle du "pas vu, pas pris". Ils ont tout mais ils se livrent sans raison une guerre de coups-bas entre eux juste pour avoir encore plus que ce qu'ils ont déjà. Quand tu vois la réalité... Tu ne te dis pas que finalement, les hors-la-loi sont plus valeureux que ces tocards ? Nous on fait ce qu'on veut mais on assume les conséquences. Quand on se bat c'est en face. On se dit nos quatre vérités avec nos poings, et après éventuellement, on boit ensemble... »

Mettre des mots là dessus faisait remonter en moi tout le dégoût que je ressent pour ce groupe de personne et ça devait se ressentir dans ma voix. J'étais en plein monologue et pourtant j'étais en train de la hausser en regardant l'homme de mon visage crispé par la colère.

« Et puis on se fait mépriser par ces déchets qui s'invitent à boire le thé pour mieux se souiller derrière ? Vivre comme ces minables ne m'intéresse pas. Ces minables ne m'intéressent pas. Et j'aurais du vivre comme eux juste parce-que je suis née chez ces raclures ? Plutôt crever.
— C'est pour cette raison que tu as déserté Alryon à seulement quatorze ans ?
— Évidemment. Tu vois... J'ai faillit mourir de faim. J'ai faillit mourir de soif. De chaud, de froid, de mes blessures, de fatigue. J'ai manqué à plusieurs reprises de crasher la caravelle des Bonny après avoir fuit avec et j'ai même chopper le scorbut. »

Des barreaux nous séparaient et des chaînes entravaient mes mouvements, il se sentait sûrement à l'abri de son côté mais ce n'est pas ça qui allait m'arrêter. RIEN ne peut m'arrêter. Accompagné du bruit métallique des maillons des chaînes s'entrechoquant entre eux, mes deux mains sont passées entre des barreaux pour saisir l'homme par les épaules juste avant d'être entravée puis le rabattre fortement vers les barreaux. J'ai même cru entendre sa tête frapper entre deux d'entre eux mais qu'est-ce que j'en avais à faire ? D'une voix basse en ignorant ses plaintes je lui ai probablement fait ma plus belle menace.

« Tu crois que c'est toi qui va réussir à me tuer ?
— Je t'ai déjà fait venir dans cette cellule de ton plein gré. Est-ce que toi, tu crois que je ne pourrais pas te faire rentrer à Alryon la queue entre les jambes ? Tu penses que tu craqueras après avoir vu combien de têtes de ton cher équipage détachés de leurs corps ? »

C'est plutôt cocasse de constater que mon équipage peut être à la fois mon point faible et une notion qui me renforce rien qu'en menaçant de s'en prendre à eux. Je me suis sentie touchée par cette menace mais en même temps... Les grands yeux que je lui ai adressé à ce moment en serrant les dents lui ont sûrement fait comprendre qu'il venait de faire sortir la bête de sa cage avant même qu'il ne comprenne ce qui se passe. Les chaînes se sont entrechoquées une nouvelle fois alors que mes mains passaient derrière sa nuque. De toute façon il n'y avait que deux options depuis qu'il m'a enfermée ici. Soit il me libérait, soit il mourrait pour que je me libère moi-même. Même avec si peu d'allonge derrière les barreaux, à partir du moment où je pouvais saisir sa tête, le voir râler et se débattre en essayant sans réfléchir de dégager mes mains lui prouvaient que rien n'est plus facile à briser que des cervicales.

Un craquement se démarquant au milieu du métal, des râles et des coups composant ce semblant de rixe, puis plus rien. Tout son corps s'est relâché et il a instantanément fait le silence alors que je m'abaissait pour accompagner son corps jusqu'au sol. Il n'a suffit que d'une petite fouille pour trouver le petit objet qui fit tomber lourdement mes chaînes au sol avant d'ouvrir la cellule.

« Je t'avais dit que tu ne m'aurais pas vivante... Et que tu ne pourrais pas me tuer. »

Vous
Euh... Hi I'm Yume