Fiche de Leonhart Luisardson

Caractéristiques physiquesLeonhart a l'air d'un bon gars de loin. Il serait étrange de louper le fait qu'il vienne d'Isval. Parmi les choses qu'un observateur avisé pourrait notamment remarquer, il y a cette drôle de frange qui lui cache l'oeil droit. En effet, il l'a perdu depuis maintenant une dizaine d'années. Un proche pourrait tenter de voir cette balafre qui le ferme, mais il est rare de l'apercevoir, ce n'est un endroit que Leonhard aime exposer.
 Taille/Corpulence Il a une corpulence moyenne, assez grand (1m87). Dans ses souvenirs, son père dépassait cette taille, il complexe d'être assez petit.
Couleur des cheveux Blond d'Isval, donc penchant carrément vers le blanc.
Couleur des yeux Il n'y en a qu'un, il est bleu.

Aime/déteste Leonhard apprécie l'air frais du matin, découvrir des plantes inconnues pour pouvoir les tester, le goût des cigarettes qu'il se fabrique, et puis un peu la solitude.
Il est relativement patient, mais il n'aime pas les personnes aux défauts prononcés, avoir des cailloux dans ses chaussures, les thés trop sucrés et les lames trop tranchantes.
Qualités ou défauts Qualités : relativement patient, attentif, travailleur
Défauts : Un poil asocial, sans doute trop flegmatique pour le commun des mortels
Description psychologique Drôle de bonhomme qui vient de passer dans votre village. Le nouveau venu a un sac dans son dos, il vient de se présenter comme pharmacien itinérant. Vous ne savez pas trop ce qu'il vous inspire, mais il dégage quelque chose de bizarre. C'est comme s'il voulait gagner sa vie mais sans trop se mêler à vous, il n'y a qu'à observer sa gestuelle quasiment en panique dès qu'on se rapproche un peu trop de sa personne. L'homme a un accent à couper au couteau, en plus de ressembler à l'un de ces psychorigides d'Isvall, il fout même la trouille aux enfants.
Le chef a fini par le virer par le chemin le plus rapide, c'est pas par ici qu'il se fera de l'argent, ou qu'il empoisonnera nos enfants !

Histoire Sa famille n'avait jamais été considérée comme pauvre, elle était même plutôt riche. Il avait deux parents, deux sœurs et un frère qui était pressenti à hériter de la fortune familiale. Il était étrange de penser que Leonhard avait toujours vécu cela avec un recul certain, que dès son plus jeune âge, il avait lu livres sur livres, et puis il avait juré à son père, sa mère ensuite qu'il finirait bibliothécaire à Alexandria.

C'était un objectif noble, et il l'avait nourri avec une certaine passion tout en n'oubliant guère les devoirs qui étaient les siens. Isvall était rude envers ses citoyens, même jeune, un enfant devait servir, ramasser du bois, coudre ou agir pour le bien-être de la famille ou de la collectivité. C'était du moins la mentalité dans laquelle il avait été élevé, alors il n'avait que ses nuits, à la frêle lumière de sa lampe, que l'enfant pouvait lire les lignes consignées dans les livres rangés au grenier.

Lorsqu'il avait été plus jeune, il avait été bercé par les histoires de son grand père, un homme rude, maigre et aux genoux calleux, plus vieux, il écoutait de loin, souriant à moitié, assis sur l'un de ces bancs dont il ne connaissait pas exactement l'âge. Le rythme de leur vie semblait toujours être le même : les douces saisons étaient synonymes de récolte et d'apprentissage, celles plus rudes de travaux à la maison.

Il ne sut pas vraiment à partir de quel moment il se décida à partir, mais on l'y encouragera fortement (il fallait dire qu'il n'avait cessé de jurer qu'il deviendrait bibliothécaire à Alexandria, c'était une profession noble, il semblait que ce fut le bon âge pour partir à l'aventure). Alors, malgré l'émotion, Leonhard salua sa famille, n'embarqua avec lui que le strict nécessaire, partit.

Il est inutile de dire qu'il n'atteignit jamais Alexandria. Qu'une catastrophe, un accident alors qu'il vaquait sur les sentiers, lui fit perdre un œil et fragilisa considérablement le restant. Le jeune homme eut la chance d'être secouru par un herboriste local et s'en tira avec une balafre sur le côté gauche (désormais, il laisserait pousser les cheveux de ce côté-ci). La guérison fut longue et compliquée, plusieurs fois, il pensa mourir. Il dut renoncer à ses rêves, comprenant que le métier de bibliothécaire dans cet état précis allait être compliqué, resta un peu avec son sauveur.

C'était un homme simple, qui vivait en ermite. Sa maison était entourée d'herbes et de senteurs. Lorsqu'il fut remis (on lui dit qu'il avait une santé exceptionnelle, que son mal aurait couché un bûcheron, mais il venait d'Isval, donc ne s'en étonna pas), Leonhard se leva et apprit patiemment leurs noms. Il y avait des plantes qui s'utilisaient crues, qui soulageaient la douleur ou qui, au contraire, pouvaient tuer un bœuf. À leur odeur ou à la forme de leurs feuilles, il apprit à les reconnaître.

Il y en avait d'autres qui pouvaient être utilisées en décoction, dont le dosage devait être fait avec attention. Celles-ci prirent plus longtemps à être acquises. Leonhart écrivit à sa famille dès qu'il le put. Il continua à le faire pendant longtemps, leur expliquant son sort et le détail de ses pérégrinations. Et puis, un jour, il fut prêt. Il remercia l'homme qui lui remit une besace, puis sortit, commença un nouveau voyage.

Finalement, c'était sans doute ce qu'il avait toujours voulu faire, pourquoi errer d'îles en îles en aidant les gens. Bibliothécaire ne lui aurait pas convenu, c'était un métier bien trop cloisonnant pour lui, pharmacien (plutôt herboriste) lui convenait bien mieux.

Vous Ici Marion, je déteste les présentations personnelles mais j'aime les framboises. Donc c'est cool. Je vote pour changer de Isval à Ishvall ! *sort en courant*