I stole all the diamonds in the sky (Benicio Alvarez)

Caractéristiques physiques
Soigné, fier de son apparence, il s'assure de n'avoir jamais un mauvais pli sur ses vêtements. Principalement vêtu de blanc, de bleu et de pourpre qui s'harmonisent à merveille avec son teint foncé. S'il n'est pas la première personne repérée dans une pièce, alors il a mal accompli son travail. 
Taille/Corpulence
Un mètre quatre-vingt-six qui lui permettent de contempler le monde juste assez de haut ; un corps fin, mais athlétique, qui danse aisément au milieu de la foule. 
Couleur des cheveux
Des cheveux ébène entretenus, mais qui n'en donnent pas l'impression. Les mèches folles couvrent son front et les premières rides qui viennent avec l'âge et les responsabilités. 
Couleur des yeux
Noirs et doux, comme la nuit qu'il illuminait autrefois. 

Aime/déteste
Adore les fruits locaux, le thé moins local, les belles couleurs, les belles gens, la musique, la navigation, la danse, le vin, l'escrime, le vent, les jardins, les paris, les soirées chaudes 
Exècre Kymara (à voix basse), les parfums, les jours nuageux, les gens sans imagination, la viande, les formalités, la routine, entendre deux fois la même information, les (plus) opportunistes (que lui)  
Qualités ou défauts
playboy sur les bords + mais toujours respectueux + autoritaire + mais doux + à l'écoute + empathie élevée, il comprend vite ce que l'autre ressent + mais ça ne signifie pas pour autant qu'il se soucie de tes sentiments + se plait à se croire proche des Tolecien.ne.s + ambitieux + quand il aime, il aime douloureusement + courtois en public + remarques assassines dans ton dos + entre être aimé et craint, il préfère être aimé + progressiste + visionnaire + rapport ambigu à la tradition + chaleureux + accessible + faux-cul

Description psychologique
Si le conseil l'a érigé au titre de grand amiral, c'est qu'il y a quelque chose de plus derrière ce visage de tombeur. L'hédonisme de Benicio cache un art de vivre cohérent et étrangement discipliné. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, personne ne peut lui reprocher son inconsistance. La liberté dont il jouit, il la souhaite pour tou-s-tes. Il n'a pas l'intention d'être un père pour son peuple – non, il sera son dirigeant, et c'est tout. Car malgré tout le pouvoir qui lui incombe, Benicio a une conscience aigue des limites qui le contraignent. Il faut bien, s'il doit un jour les contourner.
 
Le respect se gagne, et surtout il se perd. Les dirigeants ne sont pas à l'abri de l'opprobre. Benicio fait donc extrêmement attention à l'image qu'il renvoie, autant pour les Tolencien-ne-s que pour les autres chef-fe-s. Dans ses fonctions officielles, on le connait comme un homme de peu de mots – mais chaque syllabe qu'il prononce se fait loi. Ah, jamais on n'attrapera Benicio dans un mensonge. Il est trop habile à manipuler la réalité pour cela. On l'accusera d'être populiste, il répliquera que ses projets, pourtant, prennent forme et que son peuple est heureux. C'est tout ce qui compte pour lui. Alors on sait lorsque le « non » se fait entendre dans la grande salle qu'il est final et sûrement justifié.
 
Une fois départi de ses habits officiels, Benicio se métamorphose. Sa contenance prend la fenêtre, et on découvre un véritable moulin à paroles. Oh, ce qu'il aime parler, et rire, surtout rire ! Il a cette habileté à rendre ses voisins de table à l'aise, cette aisance à s'introduire même parmi les cercles les plus fermés. Il navigue parmi la populace – enfin, sa définition de la populace. Malgré toute l'ouverture dont il tente de faire preuve, Benicio n'a jamais été confronté directement aux roturiers de Tolenca. Mais ça ne peut pas être si mal que ça, right ? Dans le pire des cas, il y a toujours la bonne musique qui efface toutes les différentes, toutes les dissidences. Oui, il est confiant : il est un bon grand amiral, et il est aimé, tellement aimé.

Chronologie

Novembre 120 : naissance de Benicio, enfant unique du noble clan Alvarez
125 à 135 : enfance, éducation à tout ce qui fait un noble. Développe un intérêt particulier pour la navigation et l'escrime qui ne le quitte jamais
136 à 141 : période définie par les voyages, énormément de voyages, qu'il s'agisse de déplacement officiel ou pour le plaisir, surtout pour le plaisir
142 : on a encore la fibre d'explorateur, mais Benicio se calme et commence à s'intéresser un peu plus à la politique locale. Il s'implique dans la ville, son nom est de plus en plus régulièrement associé à des œuvres caritatives ou en tant que commanditaire ; éventuellement, pas un événement n'a lieu sans que le nom Alvarez ne soit nommé
152 : le conseil l'appointe en tant que Grand Amiral
154 : un.e adolescent.e étrang.er.ère frappe aux portes du palais et clame que le Grand Amiral est son père. Benicio ne réfute pas et adopte l'enfant
155 : le dirigeant se porte bien, mais il est beaucoup plus habile dans son rôle de dirigeant que de papa célibataire d'un.e ado. Son intérêt retourne vers les voyages, mais cette fois pour de la politique extérieure

Euphemisme (elle), un petit oiseau m'a dit qu'il était en train de bosser sur un forum, j'ai décidé il y a moins de vingt-quatre heures officiellement que je rejoindrais l'aventure