Kamra - D'or et de safran

Caractéristiques physiquesConstellée de quelques taches blanches au niveau des pommettes et sur les épaules, ta peau mâte rappelle les grandes étendues de sables chauds de Jhareel. Tu gardes quelques vieilles cicatrices minutieusement dissimulées sur cette dernière, vestiges de mauvaises rencontres. Dans ton sillage, une douce odeur d’épices t’accompagne et reste accroché aux pans de tes vêtements ainsi qu’aux mèches de tes cheveux. Gardant les plus belles pièces de ta garde-robe pour les moments importants, tu te contentes de vaquer d’un bloc à l’autre en tenue modeste de voyage, principalement composée de noir, de blanc et d’or. Il serait bien dommage d’abîmer de si belles étoffes lors d’une vente à Alryon ou à Ryoshima. En revanche, tu n’éprouves aucune crainte à exposer tes bijoux aux yeux de la plèbe ou des plus envieux. Qu’ils osent venir te les arracher, les mains des voleurs se verront coupées sans le moindre scrupule.

Taille/Corpulence 1m65 - 58 kg - Une silhouette élancée, en forme de sablier et résultat d’un régime mesuré et d’une activité sportive régulière. Quelques muscles se dessinent sur tes bras ainsi que tes mollets, sans pour autant être clairement marqués.

Couleur des cheveux Une chevelure longue et épaisse, d’une teinte brun foncé. Tu les attaches en une longue queue de cheval segmentée par des parures dorées et incrustées de turquoises.

Couleur des yeux Un regard malicieux et curieux, aux premiers abords sympathique. Tes paupières s’ouvrent en amende sur deux oasis, scintillantes comme deux aigues-marines.



Qualités ou défauts Introvertie - Curieuse - Serviable - Avenante - Charismatique - Déterminée - Confiante - Réaliste - Perspicace - Calme - Rigoureuse - Espiègle - Gourmande - Opportuniste - Prétentieuse - Hypocrite - Bornée - Méfiante - Rancunière - Matérialiste - Possessive - Jalouse.

Description psychologique Charismatique et extravertie en apparence, tu abordes n’importe quelle personnalité de Terreciel avec une facilité déconcertante. Tu tiens à mettre un point d’honneur à rester agréable et accessible envers ta clientèle et tes relations. Tu apprécies grandement de voir tes interlocuteurs se sentir à l’aise à tes côtés, succombant très certainement à ce sourire amical et irrésistible dont tu avais le secret. Rien de mieux qu’un climat de confiance optimale, une bonne écoute et un savoir vivre impeccable pour entretenir les meilleures relations commerciales et interpersonnelles possibles. On t’apprécie beaucoup pour ton travail appliqué et tes promesses tenues. Tu as le sens des responsabilités et des affaires, restant globalement fiable malgré les clichés qui pouvaient couler dans le dos des commerçants. Cette assurance et cette confiance en tes capacités te rendent parfois prétentieuse et légèrement condescendante.

Enfin ça, c’est plutôt la concurrence qui aime bien s’en vanter. Tu sais bien te vendre. Rien de plus.

Avec une réputation à tenir et un commerce à faire tourner dans les Cinq Cités, il est essentiel que tu ne paraisses pas farouche aux yeux de tes clients. Tu te montres pleinement ouverte aux discussions et à l’écoute. Tu te transformes en cette bonne amie qu’on rêverait revoir après quelques mois d’absence. Une présence rassurante. Une confidente. Mais surtout une incroyable hypocrite.

Les grosses bourses sont souvent les plus faciles à récolter sur le marché, notamment lorsqu’elles sont placées entre les mains d’une noblesse naïve et vantarde. Malheureusement, tous ne sont pas dupes et certains connaissent ce renard tapis dans l’ombre du soleil. Ton joli sourire n’est en réalité motivé que par le profit des couronnes.

Derrière ton masque et ta petite comédie, tu es une personne de nature introvertie légèrement antipathique. En-dehors du monde des affaires, tu deviens insensible aux problèmes d’autrui et ne souris qu’à de rares occasions - pour les plus sincères seulement. Quelques mauvaises habitudes te donneraient l’envie de tendre la main et l'oreille aux plus démunis, mais la charge émotionnelle qui accompagne ce geste finit toujours par devenir pesante et insupportable. Alors, tu préfères t’isoler à l’abri des regards et profiter du calme et du silence de la nuit. Seule.

Sachant pertinemment que ta profession t’apportera toujours son lot d'ennuis, tu as appris à être ferme, égoïste et méfiante. Tu ne dors jamais sur tes deux oreilles ou loin d’une lame. Tu as appris à surveiller tes arrières et à rendre les coups de poignard dans le dos. A cheval sur les lois et les valeurs de ta famille, tu ne tolères pas les incivilités ou l’irrespect. Tu es aussi une personne terriblement rancunière et tu ne pardonnes pas la trahison. Ta bienveillance et ta compassion connaissent leurs limites, et une fois franchies, il est difficile pour quiconque de retrouver ton estime à nouveau. Ton cœur n’est pas assez grand pour accueillir les ingrats ou les imbéciles.

Dans ces conditions et à force de toujours prendre le large, il t’est difficile de développer des relations saines et profondes. Alors tu gardes tes distances. Tu évites la douceur et l’affection que l’on pourrait t’offrir ou que tu pourrais donner, de peur d’y voir un acte opportun. Tu les connais. Tu les vois. Après tout, tu es la reine des opportunistes. Souvent, tu restes muette. Observatrice. Sauf lorsqu’un sujet digne de ton intérêt occupe la discussion. Derrière cette froideur, tu restes une personne curieuse et facilement intriguée par l’inconnu. Tu te permets parfois même d’être espiègle ou joueuse avec tes proches les plus intimes. Tu pourrais aussi être ouverte d’esprit, mais ton fort attachement à tes convictions personnelles rend les choses plus compliquées. Elles sont peu nombreuses. Mais bien ancrées dans ton crâne.

Tu ne te l’avoues jamais, mais tu es extrêmement jalouse et possessive. Par habitude, tu laisses couler bon nombre de frustrations. Cependant, tu ressens le besoin constant de tout contrôler dans ta vie pour ne plus subir une seule bavure. Pour être rassurée et en paix.

Aime Ce qui brille - Les pâtisseries - Le miel - Le parfum des épices - Les promenades nocturnes - Dépenser sans compter - Les moments simples et sans prise de tête - Enfouir sa tête dans du linge doux qui sent bon - La propreté - Avoir raison.

Déteste La routine - Le travail mal fait - Qu’on la prenne en pitié - Le froid - La solitude - Les endroits clos et étroits - L’injustice - Être dépendante d’une tierce personne - Se retrouver submergée par ses émotions.

Funfacts INFJ - Lawful/Neutral - Claustrophobe - Ambidextre - Donneuse de conseils qu’elle n’est pas capable d’appliquer elle-même - Tient mal l’alcool - Hypocondriaque - Peur bleue des piqûres - Tourne en rond lorsqu’elle réfléchit - Possède quelques bases en herboristeries - Connaît quelques notions en matière de technique de combat et d'autodéfense pour fuir les vilains agresseurs plus facilement - Est toujours accompagnée d’un ou deux gardes du corps lors de ses déplacements, en plus des transporteurs - Porte toujours sur elle une dague, cachée sous ses étoffes.

Troisième tête d’une fratrie de cinq enfants, tu étais née dans les terres chaudes de Jhareel sous le doux nom de Naeemah. Petite fille des Hedjhotep, tu avais eu la chance de grandir dans l’insouciance et le confort d’une famille de tisserands fortunés et réputés dans les Cinq Cités. Tu n’avais jamais manqué de rien. Loin de la misère et des caprices de la vie, tu avais connu une enfance calme et plutôt banale, malgré l’absence récurrente de tes parents happés par le travail. Pas assez de temps. Pas assez de tout. Heureusement, entourée de tes frères, de tes sœurs et de tes cousins, tu n’avais jamais ressenti la solitude ou l’abandon. A l’image de cette famille parfaite, tu avais reçu une éducation stricte, pointilleuse, mais aussi couverte d’humilité. La modestie et le respect s’ancraient profondément dans les valeurs des Hedjhotep, quand bien même ces qualités n’étaient pas toujours le propre d’un marchand.

Le temps faisant inéluctablement son œuvre, tu marchais dans les pas que les précédentes générations avaient tracés pour toi. Ils savaient ce qui était le plus important pour leur clan ainsi que pour leurs membres. Et la famille passait bien avant tout le reste. Sans exception. Malgré une vie aux quatre vents et un enrichissement culturel constant, tu n’avais jamais remis en question ces choix qu’on t’avait imposés depuis ton plus jeune âge. Tu avais accepté sans t'indigner. C’était ainsi. C’était comme cela.

L’aîné entretenait les relations cordiales avec le Calife, tout en veillant sur la production de textile présente à Jhareel. La cadette était devenue l’une des plus fines couturières de cette époque, dont les tenues s’arrachaient à prix d’or. Après deux aussi grandes personnalités, il était logique que la tâche de commercer avec les autres blocs te revienne de plein droit. À l’image de ton oncle itinérant, tu embarquais dans les caravelles et assurais l’acheminement des précieuses marchandises jusqu’aux mains de leur acquéreur. Tu entretenais les liens commerciaux en dehors du désert et dégotais les contrats les plus juteux pour entretenir la prospérité financière de l’entreprise familiale. Chacun des rôles était crucial, mais celui qu’on t’avait incombé demeurait le plus dangereux et le plus épuisant. Rares étaient les fois où tu restais suffisamment longtemps à Jhareel pour pouvoir saluer tous tes proches le temps d’une escale. Ce quotidien était parfois frustrant. C’était ainsi. C’était comme cela. Au fil des mois, tu prenais tout de même goût à ces voyages et appréciais découvrir d’autres paysages. D’autres visages. D’autres cultures. A cette belle époque, tu étais résiliente. Tu étais conciliante. Tu étais confiante.

Peut-être un peu trop confiante et imprudente…

Lors d’un trajet jusqu’à Fujinokawa au cours de tes premières années de marchande, tu avais fait l’erreur d’accorder ta confiance et de donner ton nom aux mauvaises personnes. Ta naïveté t’avait amenée à croiser la route des pirates et la caravelle dans laquelle tu te trouvais fut prise d’assaut. On te dépouilla de toutes tes marchandises et de tous tes biens avant de t’abandonner avec le reste de l’équipage sur un petit bloc aux abords de Terra Nova. Fort heureusement, cette petite île n’était pas totalement déserte et quelques ermites semblaient y couler des jours paisibles avant votre arrivée. Le temps qu’une lettre soit envoyée, les renforts vinrent vous récupérer au bout de deux longues semaines.

Tu ne gardais pas un bon souvenir de cette époque et quelques cicatrices présentes sur ton corps ne manquaient guère de te ramener à ces jours sombres. Qu’il s’agisse de leur violence ou de leurs mots déplacés. Qu’il s’agisse de la cave de ces criminels dans laquelle on t’avait enfermée. Qu’il s’agisse de cette île aux maigres ressources et aux esprits agités. Ta mémoire avait occulté bien des événements, mais un sentiment de honte demeurait.

Une honte pour ta famille. Un échec pour toi-même. Cette vie que tu avais vécue avec trop de légèreté venait de te secouer de la tête aux pieds… Tu aurais pu abandonner. Tu aurais pu trouver un autre travail ou devenir mère au foyer. Mais tu décidais finalement de ne pas baisser les bras.

C’était ainsi. C’était comme cela.

Après quelques mois de césure à Jhareel, tu partais à nouveau conquérir les routes aériennes de Terreciel - poussée par les Hedjhotep et bien incapable de te reconvertir dans une autre voie. Tu reprenais les rênes de ce commerce prolifique, mais avec mille et une précautions dans ton sac. Entre ventes et négociations, tu te montais progressivement une nouvelle réputation sous le nom de Kamra. Un pseudonyme plus simple à mémoriser pour les étrangers. Un pseudonyme plus simple à prononcer d’une bouche à l’oreille. Un pseudonyme moins parlant que ton nom de famille pour les malfrats.

Aujourd’hui, pour pallier la baisse des ventes de tissus précieux sur le marché entre les Cinq Cités - notamment due aux attaques répétitives des pirates sur les caravelles et des commandes qui n’arrivaient jamais à bon port - tu avais pris la décision somme toute inédite d’étendre ton commerce à celui des épices. Après t’être associée avec des producteurs présents sur différents blocs, tu profitais de cette nouvelle économie qui ne dépendrait jamais des circuits courts. Contrairement aux tenues de médiocre qualité que l’on pouvait se procurer sans traverser tout Terreciel, les épices et certains condiments ne pouvaient pas se cultiver partout. C’était risqué. C’était prisé. Mais les recettes engendrées et le peu de place nécessaire à leur transport amortissaient les coûts employés dans ta propre sécurité et celle de tes marchandises.

Tu avais bien conscience que le risque zéro n’existait pas.
Mais cette fois, tu préférais assurer tes arrières.

Vous Coucou ! Je m'appelle Camicci et j'ai découvert ce super forum grâce à un certain monsieur à l'éventail, fufu ! J'ai hâte de découvrir votre petite communauté et de rp avec vous. J'espère que Kamra vous plaira !