Affronter son destin - ft Maman <3

L’angoisse. On aurait pu croire qu’en tant que dirigeant, Takeo la connaissait bien, qu’elle était sa compagne quotidienne depuis ce fameux jour où l’incendie avait tout ravagé et changé irrémédiablement sa vie ; qu’il devait toujours regarder son épaule pour ne pas se faire surprendre par quiconque lui voudrait du mal - encore plus, après les évènements du théâtre, où sa vie avait été mise en danger, où il avait bien failli ne rentrer chez lui que blessé..ou pas du tout.  Sauf qu’en réalité..pas tellement. La peur, oui. La peur de ne jamais être à la hauteur, de voir ses proches être blessés ou pire ; ça, c’était son quotidien. Mais pas la réelle angoisse.

Le genre d’angoisse qui empêche de manger, qui fait regretter chaque heure que la caravelle se rapproche de sa destination. Car en ce jour, la cour de Ryoshima qui l’avait suivi à Fujinokawa rentrait dans la Cité-mère. Retour au pays, finie les heures de détente ; si on pouvait parler de détente, alors qu’il n’avait fait que ruminer, oui, comme une vache, ce qu’il s’était passé. Le théâtre, les rencontres qu’il avait faites ; son entrevue avec Shimada-sensei et sa muse Yosano-san.  Avait-il fait honneur à son rang ? S’était-il comporté avec la gravité que l’on attendait de lui ? Ou au contraire, était-il passé pour un bouffon ? Comment le savoir. Les rumeurs aidaient à se faire un avis, certes, mais..Il ne savait pas. Ce n’était pas cela qui lui faisait ressentir une telle frayeur cependant.

C’était la perspective de retrouver Mère. Approuverait-elle son action d’éclat ? Ou le jugerait-elle comme l’enfant stupide qu’il était ? Comment savoir ? Il ne le pouvait pas, et c’était cette incertitude qui le rongeait. Il aurait voulu que le voyage en caravelle dure éternellement ; se disait que le métier de capitaine de bateau était bien plus intéressant que celui d’Empereur ; que peut-être, il n’était pas trop tard pour qu’il raccroche ses habits d’Empereur et devienne explorateur., doux rêve s’il en était, si le monde était juste, si Shigeko n’était pas morte.Il aurait pu mener des expéditions pour le compte de Ryoshima, repousser toujours plus loin les limites de Terreciel ; mais le destin avait décidé du contraire. Il serait toujours coincé dans sa salle du trône pendant que d’autres exploreraient le monde pour lui.  Peut-être. Certainement.

Retourner sur la terre ferme, en ces circonstances, ne lui apporta aucune joie. Il n’éprouvait rien que de l’appréhension en se rapprochant du château impérial ; encore plus quand il en parcourut les couloirs, alors qu’une nuée de serviteurs tournait et pépiait autour de lui, le bombardant de questions. Il accepta, quand même, de prendre un bain ; et, propre comme un sou neuf, revêtit ensuite une tenue plus formelle que sa tenue de voyage. Ensuite seulement on l’accompagna jusqu’aux quartiers de l’Impératrice régente. Une fois seuls, il prit enfin la parole - le regard fixé sur les tatamis. Il n'osait croiser le regard de Mère - aveu de culpabilité s'il en était, auraient pu dire certains.

“Mère.” fit-il d’une voix un peu étouffée - loin de l’image assurée qu’il voulait donner,  qui trahissait probablement son incertitude mais tant pis. “Je suis de retour. J’espère que vous vous portez bien.”

Il rentrait. Enfin. Tu n'étais pas sur place - tu as tes propres obligations à Ryoshima - mais tu as lu les nouvelles, vu les rapports que l'on t'a faits des incidents dans lesquels ton fils (et d'autres personnes, mais elles sont très secondaires - c'est-à-dire insignifiantes) s'est retrouvé… emporté. Pour être gentille.

"Takeo."

Quel soulagement de le voir ici. Non pas que ce répit soit visible.

"Je vais très bien, comme tu peux le voir."

Tu vas toujours bien.

"Installe-toi donc, j'imagine que le retour a été long."

Loin de toi, oserais-tu dire de ta divine présence, il doit être perdu. Du moins c'est ce que tu imagines.

"Ta petite sœur avait hâte que tu reviennes."

Toi aussi. C'est une manière indirecte de le dire, même si vos raisons sont différentes.

"Elle était inquiète, nous avons ouï dire que certaines choses ont été tendues. Mais chaque chose en son temps, ceci à part, comment ce sont déroulé les évènements."

Tu gardes le sujet le plus important pour la fin. Pour l'instant tu veux savoir son point de vue sur… tout, en fait.

Mère ne cria pas, lorsqu’elle le vit- lui, cet imposteur sur le trône de Ryoshima, pire ironie imposée par les dieux. Elle ne semblait pas fâchée non plus - au contraire, elle restait d’un calme absolu, qui imposait le respect. Et il ne savait pas ce qui était pire ; qu’on l’agonise d’injures, ou que l’on reste complètement calme, mais qu’à l’intérieur, la colère gronde. Il aurait préféré la vérité, assurément..au lieu de rester ainsi, l’estomac noué, à se demander à quelle sauce il serait mangé. Il y aurait eu de quoi hurler, pourtant. Il s’était mis en danger ; si Shimada-sensei n’avait pas été là, la chance qu’il finisse en pelote d’épingles n’était pas nulle. Ryoshima avait-elle besoin d’un coup supplémentaire ? Un peu plus et la Cité aurait fini dans l’anarchie.

“J’en suis heureux.” réussit-il à articuler, tout à ses pensées. “J’irais la voir dés que possible.” Dés qu’il aurait mis un pied hors de cette pièce, voulait-il dire par là ; s’il n’était pas déconfit, ou pas sur le point de pleurer, ou..ou il ne savait pas. C’était la première fois qu’il faisait quelque chose qui détonnait à ce point.Il..avait toujours été un enfant sage, qui ne faisait pas de vagues, encore moins parler de lui. Rares étaient les occasions où il se faisait vraiment gronder. ALors..Alors il n’avait pas l’habitude, ne savait pas à quoi s’attendre; d’où son appréhension.

Mais la semonce n’était visiblement pas (pas encore ?) à l’ordre du jour. Mère voulait qu’il parle du voyage dans sa globalité. Cela, il pouvait le faire. Ce n’était pas un exercice bien compliqué ; il avait des choses à dire pourtant.

“Le voyage s’est très bien passé dans son ensemble. J’ai..été surpris de la popularité de notre famille à Fujinokawa, de façon générale.” Surpris, oui. Notamment à cause de Yosano-san qui lui avait fait une déclaration de confiance des plus passionnées et sincères.“J’ai aussi pu revoir la princesse Nehir de Jhareel ; je..crois bien que nous sommes amis à présent. Elle sait se montrer de très bon conseil.” Et sans arrière-pensée. Elle était fiancée, et pas à lui ; jamais il n’aurait la moindre pensée qui pourrait mettre en péril l’alliance officieuse Alryon-Ryoshima-Jhareel. “Sinon, la colonie est toujours aussi agréable que dans mes souvenirs. Le théâtre a été très bien rénové, et il me tarde de pouvoir assister à une pièce dans de meilleures conditions.” Sans un fou armé d’une arbalète pour essayer de s’en prendre à lui et à Nehir, par exemple. Cela serait un début.

"Merci. Je lui aurais bien proposé d'assister à cette discussion, mais elle est un peu trop grave pour sa jeune personne."

Elle n'est pas si jeune que ça, mais pour toi son innocence et sa pureté sont à protéger. Il serait dommage qu'elle devienne trop comme toi. D'un autre côté elle n'aura pas autant de responsabilités que son grand frère.

"Il ne faut pas sous-estimer notre influence. Ton père avait beaucoup travaillé dans ce sens."

Si le peuple vaut… ce qu'il vaut, sans lui, il n'y a pas de dirigeant. Il s'agit d'être bien vu pour avoir plus de marges quand il est question de prendre des décisions.

"C'est une très bonne nouvelle."

De bons conseils, hum ? Une personne de plus a surveillé de plus près.

"Il est important de tisser de bonnes relations avec les autres cités."

Même si elles sont bien évidemment inférieures.

"Mais je n'ai aucun doute sur ce point. Tu es mon fils, je sais que les mots sont naturels pour toi."

Non pas que tu as été une bonne mère pour l'éduquer dans ce sens. Et c'est une manière très indirecte et franchement incompréhensible que tu es fière de lui et qu'il devrait avoir une bien meilleure confiance en ses capacités.

"Une pièce avec un thème plus léger et moins réaliste, je suppose."

Intérieurement, tu bouillonnes. Pas contre lui, mais contre le monde entier.

"J'ai cru comprendre que tu t'es improvisé acteur de manière… surprenante."

On dit que la vie est une pièce de théâtre, mais il y a des limites. Se mettre ainsi en danger… certains pensent que c'est courageux.
Tu penses que c'est surtout suicidaire.

"Pourquoi as-tu pris un tel rôle ?"

Pourquoi t'avoir autant inquiété ?

Le calme avant la tempête, l’oeil du cyclone ; autant d’images qui résumaient bien le sentiment de Takeo sur la situation dans laquelle il s’était fourré. Son sentiment d’appréhension ne le quittait pas ; son estomac était tellement noué qu’il doutait d’avoir le moindre appétit pour au moins trois jours.N’était-ce pas terrible, de craindre à ce point sa mère  et ses paroles ? Si, probablement.  Si on leur posait la question, la plupart des gens de Terreciel ne diraient certainement pas qu’ils avaient peur de leur mère. Oui, mais la plupart des gens de Terreciel n’avaient pas l’Impératrice régente comme mère - soit une des femmes les plus puissantes dans toutes les cités. A côté d’elle il avait l’impression d’être un moins-que-rien - déjà qu’il était la pire fraude de tout Terreciel..

“Oui, je comprends.” Autant que sa petite soeur reste en dehors de tout cela, en effet.Elle n’avait pas besoin de voir son frère aîné se liquéfier et fondre comme un kakigori laissé trop longtemps au soleil. “Père..était un homme très volontaire.”
Son complet opposé en gros. Lui était faible, timoré, beaucoup trop pacifique, naïf. On n’aurait jamais du le laisser sortir de son monastère. Il n’avait pas voulu sortir de son monastère, parce qu’il y était heureux, à étudier et faire pousser ses légumes. Quand il y repensait cela lui semblait presque être une autre vie, et en un sens, cela l’était.  Il y avait le Takeo du monastère et le Takeo du palais, et l’un des deux fronçait des sourcils en voyant l’autre.  

“Merci, Mère.”dit-il doucement, en s’inclinant. C’était faux, sans doute, parce que Takeo était mauvais pour parler, s’exprimer ; mais le compliment lui faisait quand même incroyablement plaisir. Est-ce que cela voulait dire que Mère ne le voyait pas comme un raté complet ? Peut-être ? Ou alors, peut-être que c’était une façon cruelle, d’une infinie cruauté même, de se moquer de lui, de lui rappeler qu’il était timide, introverti, qu’il était mieux quand on le laissait seul dans son coin.

“J’ose espérer aussi. La dernière était un peu remuante.” Sa voix était à peine audible - parce qu’enfin, ce qu’il avait tant craint se passait enfin. Les remontrances, pas hurlées, mais dites si calmement qu’elles en devenaient mille fois plus impactantes. Il en aurait eu envie de se recroqueviller sur lui-même,de disparaître entre les lattes du plancher, et de faire comme s’il existait pas.

A moins que cela ne fût justement l’occasion de se révéler un peu ?

“Il le fallait, Mère.”Oui il l’avait fallu ; il ne pouvait pas laisser Nehir parler seule face à l’orateur masqué. “ Je ne pouvais pas laisser les spectateurs, dont beaucoup venaient de Ryoshima ou ses colonies, se faire menacer par un fou et sa troupe d’albalétriers. Alors je l’ai interpellé, j’ai échangé avec lui ;  je…”Comment tourner ces mots. “Je préférais qu’il me blesse moi, plutôt que le moindre spectateur. En tant que dirigeant, j’étais la cible de sa fureur ; j’ai pensé que s’il avait ce qu’il voulait, c’est-à-dire ma disparition, peut-être qu’il repartirait comme il était venu..”  Peut-être que c’était horrible, de raconter ainsi à sa propre mère qu’il aurait préféré mourir. “Mais au final, j’ai réussi à gagner assez de temps pour qu’une troupe de héros passe par les coulisses pour attaquer ces gens par-derrière, et qu'un autre héros fasse tomber le rideau du théâtre sur eux. "

En ce qui le concernait, c’était sans doute une meilleure fin.  Et peut-être l’occasion d’un nouveau début, pour lui. Il savait que le peuple de Fujinokawa parlait de son acte de bravoure, de sa profession de foi qui ne signifiait qu’une chose : il voulait rendre le monde meilleur qu’il n’était quand il était arrivé sur le trône.  Lui, l’idéaliste sorti de nulle part.

C'est sans surprise qu'il comprend que la cadette - encore innocente - ne soit pas présente. Quand tu y songes, elle n'aimerait pas voir son frère dans cet état, c'est-à-dire la mort de trouille devant toi. Elle serait capable de ne pas comprendre, toi qui est tant différente avec elle qu'avec ton fils.

"Très."

Ton regard se perd quelques instants. Ton mari. Certains pensent que c'était un mariage d'intérêt - ce qui n'est pas entièrement faux - mais l'amour était véritable. La nostalgie et les souvenirs sont douloureux.

"Lui aussi était parfois impulsif, avec ses moments de doutes."

Tout le monde en a. Et il t'arriverait de proposer ton point de vue. Tu n'étais pas son bras droit ou une véritable conseiller, mais avec le temps tu as appris beaucoup de choses. Que tu mets à profit maintenant.

"Mais tu es également volontaire et motivé, n'est-ce pas ?"

Il est simplement plus... discret. Trop discord. Effacé, même. Ce qui t'arrange pour prendre le contrôle. Il a au moins le courage de continuer la conversation.

"Je comprends, il est important de protéger nos citoyens. Mais il est possible de discuter sans te mettre en danger."

C'était inconscient et presque suicidaire.

"De plus ce type d'individue ne s'arrête que rarement a une personne. Empereur ou non."

Au contraire, ça aurait été un parfait exemple d'un sacrifice inutile. Heureusement pour vous, l'inverse c'est le produit et l'image de Takeo n'en ressort que grandie.

"Et sans ces héros nous n'aurons certainement pas cette discussion."

Le sous-entendu est évident, l'accusation plus directe.

"Tu ne devrais pas te mettre en danger ainsi."

Derrière cette façade de reproche, se cache une mère inquiète. Le dire directement ? Impossible. Mais ça passe.

Son Père. L’ancien empereur. C’était là un sujet un peu sensible pour Takeo. Il ne l’avait pas beaucoup connu ; une partie de son enfance, et ses visites quasi-annuelles au monastère, tout au plus. Il aurait été un peu tiré par les cheveux de dire qu’ils avaient été proches. Et pourtant, il avait pleuré en apprenant la terrible nouvelle de sa mort. Et pourtant il savait à quel point Père avait été plus fort que lui. Plus solide, plus volontaire, plus dynamique, là où Takeo, depuis son enfance, faisait de la figuration ; aurait-il été un personnage sur un des nombreux paravents du palais que cela aurait été la même chose, pour lui. Discret, effacé, introverti, peu loquace, presque inutile. Un paravent était plus utile que lui. C’était terrible d’y songer.

“Si Père avait des moments de doute, il les cachait bien.” répliqua-t-il. “Parfois, je me demande si je suis vraiment votre fils.” N’était-il pas plutôt une triste pièce rapportée, une erreur ? Un enfant adopté par bonté d’âme, mais qui s’était révélé si décevant ? Ses ancêtres, tous, sans exception, devaient avoir honte de lui, le voir comme la honte de la famille. Il n’avait rien à faire aux commandes de sa Cité, cela aurait du être Shigeko à sa place. Elle..elle,elle aurait fait une extraordinaire impératrice, si on lui en avait laissé le temps. Le temps, ce que Takeo lui-même avait réclamé mentalement, au théâtre. Du temps pour améliorer les choses. Le pouvait-il seulement, en avait-il seulement les capacités ? Comment savoir.

“Oui..Je veux améliorer les choses, à Ryoshima. Et dans les colonies.” Aveu terrible s’il en était. Peut-être qu’il était trop idéaliste, qu’il ne se rendait pas compte de la portée possible de ses actes. Peut-être que les réformes qu’il pouvait mettre en place se retourneraient contre lui, qu’il arriverait à des résultats affreux en pensant faire le bien. Il ne pouvait pas le savoir, il n’était pas capable de lire le futur.Mais ne risquait-il pas de passer pour un bouffon aux yeux de sa propre mère, en avouant ainsi de telles velléités de changement ? Peut-être. Il arrivait si mal à décoder les émotions de sa propre mère.

De son impériale mère qui lui faisait une liste de reproches à laquelle il ne pouvait qu’adhérer. Il s’était mis en danger. Ce qui avait été inutile, car il était probable que l’orateur ne s’en serait pas arrêté à un seul dommage collatéral, fût-il impérial. Et qu’il devait sa vie au groupe passé par les coulisses. Et une fois de plus : qu’il devait être prudent. Takeo baissa la tête en signe de honte.

“Vous avez parfaitement raison, Mère. J’ai agi de manière trop impulsive, ne voyant pas d’autre façon de faire sur le moment, mais c’était une grosse erreur. La Princesse Nehir aurait pu être blessée ou pire également, par ma faute. J’aurais mieux fait de continuer à parlementer plutôt que de m’exposer ainsi.” Il ne sentait que trop bien son manque d’inexpérience du monde réel. Peut-être le seul côté positif de cette affaire était qu’il avait enfin trouvé son courage, au lieu de baisser la tête et d’essayer de se rendre invisible. Mais cela aurait été très cher payé s’il avait été blessé - ou pire. “Je suis tellement désolé de vous avoir inquiété.”

Et de s’incliner à nouveau, profondément, comme l’enfant intimidé par ses parents qu’il n’avait jamais cessé d’être.

"C'était nécessaire. Ça l'est toujours. Montrer le doute à nos sujets ne ferait que les inquiéter."

C'est aussi i simple que ça. Et vous ne pouvez - pouviez - pas vous permettre un tel risque. Il faut ce montrer fort et ferme, autant pour les personnes dans vos contrées que les autres cités. La faiblesse n'est pas permise.

"Je suis certaine que tu es mon fils. Pourquoi ne le serais-tu pas ?"

Il va te sortir une liste longue comme le bras, une liste que tu ne connais pas de cœur. C'est presque amusant. Et ridicule. Ça t'arrange, même si c'est déplorable.

"J'imagine bien. Il est rassurant de t'entendre dire ceci. Nous détesterons tout si tu préfères profiter du peuple pour tes propres intérêts."

L'hôpital qui se fout de la charité, bravo. C'est quoi la suite ? Oh, tu as déjà tout prévu.

"La véritable question est de savoir ce que tu comptes faire en priorité."

Il y a beaucoup de choses à changer. Trop, comme toujours. Ça n'est pas très important.

"En effet. En continuant de parlementer tu aurais gagner du temps, et certaimenemnt plus, sans mettre en danger toute l'assemblé. Nous sommes des dirigeants, non des héros. "

Ou des héros qui restent derrière, des cerveaux. Diriger du front est parfois bien trop dangereux.

"Je ne veux pas que tu sois désolé, je veux que tu t'améliores. Et nous allons renforcer la sécurité autour de ta personne, que tu le veuilles ou non."

Et tant pis s'il se sent encore plus étouffé. Ça fait souvent partit du jeu.